Malgré tout ce que l'on peut voir ou entendre sur l'Albanie, je dois, avant toute chose, avouer que ce n'est
pas l'entière vérité ou du moins pas la mienne. L'Albanie était pour moi un pays complètement
inconnu (voir ...) et je m'attendais à trouver de la misère à chaque coin de rue, la mafia, ...
Au lieu de tout ces clichés, j'ai découvert un pays où le temps l'a préservé d'une
certaine façon. Enfin, avant de vous "conter" mon voyage, je voudrais insister sur certains points :
- La gentillesse des albanais est hors du commun,
- Le téléphone portable passe partout,
- Le oui albanais est l'inverse du notre (c'est dur),
- Les plages ne sont pas les seuls endroits à voir,
- Les bières albanaises sont terribles (Tirana, Kaon, Korca, Norga, ...),
- Si votre voiture est sale, vous pouvez la laver à chaque coind de rue,
- Le guide du petit futé est une bonne piste, mais ne le croyez qu'au quart.
Velipoje plazha
Ayant rejoint mes parents au Montenegro par avion, il a fallu commencé par passer la frontrière.
Nous avons d'abord opté par la frontière ouest. Le seul problème était le jour: dimanche.
Après avoir patienté une grosse heure pour sortir du pays, heure mise à pour discuter avec des anglais expatriés
nous expliquant de choses sur leur pays, direction le poste albanais. Cette fois, nous ne passerons qu'un quart d'heure le temps de déclarer
qu'on vient en vacances, que l'on est trois, que le Camping-car est bien à nous et surtout de payer la taxe d'entrée de 10 euros par tête.
Une fois s'être aquité de cette tâche, nous décidons de trouver un coin tranquille pour passer la nuit.
Ça tombe bien, un des anglais nous a parlé d'une petite plage sympa pas trop loin après Shkoder. Direction Velipoje.
Finalement, nous n'aurons pas le temps de la voir, le monde et la police nous en ayant dissuadé (gentillement bien entendu).
Bon, va falloir trouver un autre coin. Rebrousse-chemin et ouvrez l'oeil, le bon. La chance nous sourit, nous trouvons une station
essence désaffectée et un petit terrain le tout dans une sorte de village. On se met où? Attends on va demander aux
jeunes albanais qui arrivent. Mince c'est des expatriés. Oui on comprend plus ou moins l'italien. Grosse discution (franchement sympa par
ailleurs) et "gracie. si, noce et basta tirana". Après un diner qui fait du bien, mon cher père décide d'aller voir les
étoiles. Tout d'un coup, un chien aboit, son maître siffle. Une discussion commence dehors. Puis, le "padre" revient me voir et me
raconte, me dis il va surement revenir. Dix minutes plus tard, le gars revient et nouvelle discussion. Il nous explique la dictature, ses trois
exils (le dernier sera triste puisqu'il sera arrêté, ...),... Il nous parlera dans un allemand plus riche que le mien (uh, c'est pas dur)
mais il se fera toujours comprendre. La plaine oû nous avons dormi lui appartenait, tout comme le raisin qu'il nous donna, et
les maisons qui nous entouraient. Cet homme dont je n'ai de souvenir que le visage est un vrai albanais. C'est celui-là que nous
avons rencontré partout où nous sommes allé en Albanie, toujours prêt à aider, discuter.
Kruja
Kruja est une ville construite à flanc de colline (voir Montagne) il y a bien longtemps par un certain Skanderberg.
Ca vous dit quelque chose? Non!!! C'est le héros national, l'âme de la nation albanaise. Ce qu'il faut savoir est que Kruja
fut la capitale du royaume albanais quand ils se sont soulevés contre les ottomans (merci Skenderbeu) et que la forteresse n'a jamais été
prise. Ils se sont rendus et ont été pour la plupart tués (sauf ce qui se sont convertis). Bref, pour la partie historique, mieux vaut vous
renseigner sur un site d'histoire. Pour en revenir à notre forteresse, elle est assez bien conservé et il est possible, après avoir
acheté son ticket (les locaux ne payent pas) de tout visiter. L'autre intérê de cette ville est son bazar. C'est le seul endroit où
il est possible d'acheter toutes sortes de souvenirs (en euro en plus). J'aillais oublier, si vous allez à Kruja, en sortant du bazar, prenez à
gauche avant l'escalier et faites trente (voir quarante) mètres jusqu'à tomber sur un petit restaurant. Il ne paye pas de mine mais le pain,
la soupe de viande, le riz sauce maison et l'assiette de légumes sont tout simplement exquis (sans parler des gens qui sont sympas).
Tirana
Ah Tirana. La capitale, et quelle capitale. Pour y aller, il faut passer par les bouchons où, il faut le dire, vous les gens vous demanderont
ce que vous venez faire en Albanie, vous conseillerons, et vous indiquerons même le chemin à suivre. Je m'explique. L'entrée de Tirana est un peu
"bordélique" car il y a deux files et un trottoir (il n'y a plus aucune plaque d'égouts dessus en plus). Quand les deux files sont pleines, ils
passent sur le trottoir avec leur Mercedes (voiture nationale ;-D), slaloment en scooter (ils sont doués), passent avec leur calèche (je ne mens pas) et le plus drôle (enfin c'est stressant au
début) en klaxonnant.
Le coup de klaxon n'est pas comme chez nous, c'est à dire aggressif, il sert à dire "Bonjour", "Merci", "Fait quelque chose,
c'est moi qui passe" ... Et en plus ils se répondent. Chez nous, ça ressemblerait plutôt à "Klaxon => Ta gueule Connard".
Mais eux sont cools.
D'ailleurs les taxis sont plus cools qu'en France mais la conduite albanaise est surtout plus "osée" (des australiens nous le confirmant). Une fois arrivée au
centre ville, tout change: avenues immenses, bâtiments (sur les avenues) neufs, ... Bref, très chouette, très vivant de nuit comme de jour,
on ne sent aucune insécurité (ni dans le reste du pays). Une chose est à retenir. Elle concerne la religion car la mosquée
des rois (tout comme la tour de l'horloge) avait subie quelque dommages pendant le régime de Hoxca mais elle a été refaite en ces endroits. Cependant, vous ne voyez pas, ni dans
le reste du pays, de femmes voilées, de popes, de curés. Là religion se passe à la maison et pas en-dehors (d'ailleurs, les 9/10 de la poulation
boit de la bière, mange du cochon, super bon d'ailleurs). Bref, Tirana est une ville assez sympa et assez vivante. Un autre point qui peut choquer quand on vient juste
de débarquer d'occident et la vente de portable dans les rues. Ils le font sur le trottoir, d'une manière organisée sans vous forcer et en face des
bureaux de l'état (ou sur le parvis de la poste). Albanie = Pays de tolérance.
Elbasan
La ville d'Elbasan est connue pour ses nombreux édifices religieux et pour sa citadelle. Nous avons fait le tour de la citadelle,
chercher les différents monuments, et nous sommes tombés sur une église qui était décrite dans le guide comme orthodoxe.
On y entre. Zut, ça fait pas orthodoxe du tout. On admire les fresques peintes et on décide de s'en aller. C'est à ce moment là
qu'arrive une Soeur qui commence à nous parler. Premières nouvelles, c'est une église byzantine, elles sont deux italiennes. Elle nous
a fait la visite complète de l'église, nous a expliqué que pendant l'ère Hoxca, le batiment servait de magasins de munitions et était
réquisitionné par l'armée. Elle nous a autorisé la prise de photos de l'iconostase. Enfin, elle nous a confiée qu'il fallait aller en
Sicile, en dessous de Palermo voir l'église de Monreale car les peintres sont les mêmes.
Pogradec
C'est une ville se situant à la frontière macédonienne sur le lac d'orthid et où les dignitaires du régime communiste aimaient
se rendre. Cette ville est aussi connue pour son poisson le Koran qui parait-il est excellent. Dommage que nous n'y ayons pas gouté. La ville possède
une plage et une promenade. Mais quelle promenade. A partir de six heures et demi, tous les gens s'y retrouvent, marchent, jouent aux domino, aux échecs, ... Nous y avons
rencontrés une bande de copains de 7-10 ans qui étaient fort intrigués par notre camping-car. Je ne raconterai pas à nouveau toutes leurs péripéties
car cela prendrait du temps mais ils étaient marrant, et content lorsqu'ils ont pu voir l'intérieur du camping-car et repartir avec des poignées de bonbon
(qu'ils s'empressont de partager avec leurs grandes soeurs trop timides). Bref, nous avons encore passé un bon moment entouré de Marbro et de ses trois acolytes.
Korça
C'est la deuxième ville du pays mais aussi la seule après Tirana à enseigner le français au collège et au lyçe. Ensuite,
la présence des français au début du siècle est visible. Tout d'abord par l'architecture de la ville qui, il faut le dire, fait assez européenne,
mais aussi par son cimetiè français dédié à ceux morts de 1916 à 1920 pour protéger les albanais. Il est d'ailleurs toujours entretenu
avec soin. En dehors de cela, le marché est immense, on y trouve de tout et de qualité par dessus le marché. On y trouve aussi un collégien qui nous ayant
entendu parlé viendra discuter et nous montrera qu'il connait et notre langue et une partie de notre géographie. Enfin bref, celui qui ne trouve pas ce qu'il cherche
dans les marchés albanais tels que celui de Korça n'y a pas passé assez de temps. Finalement, je finirais avec l'église orthodoxe
qui possè la particularité d'avoir deux tours sur l'entrée et surtout d'avoir eu des ingénieurs français comme
finisseurs de chantiers. Pour conclure sur cette ville, je dirais que c'est sans doute la ville la plus propre que nous ayons vue au cours de notre voyage.
Gjirokastër
Cette ville, comme toutes les villes importantes du pays, possède une citadelle qu'il faut visiter. Enfin, il est dommage que le
site ne soit pas mieux entretenu car la végétation est à certains endroits bien développée. Un des intérêts
de la citadelle est son point de vue qui est offre la possibilité d'observer toute la pleine. Il y a aussi un avion américain assez vieux
qui ressemblent aux anciens avions espions (il aurait été abbatu dans la plaine), et une galerie de la citadelle avec des canons de la
seconde guerre mondiale ainsi qu'une colossale statue de soldat en bronze. Depuis le début de notre parcours en Albanie, nous avons souvent lu
notre guide pour avoir une idée des endroits qu'il nous fallait visiter et pour une fois, le guide ne se trompa pas. En effet, il y a avait
marqué qu'un restaurant y servait de succulentes soupes au yaourt, et c'est vrai. D'ailleurs, nous n'étions pas les seuls venus pour
cela, la preuve en est par la présence (à notre arrivée) de deux germanophiles nous indiquant même que les mets
étaient délicieux (enfin, ça ressemblait plus à un mmmmmhhhhh). Puis nous avons été
surpris par le serveur. Voullant faire comme tout le monde, nous demandons l'addition au garçon en albanais (enfin essayons) qui nous regarde
avec un petit sourire et nous dit (avec accent) "L'addition s'il vous plait". Nous partons alors de la ville en direction de notre prochaine
destination.
L'académie orthodoxe
J'aurais voullu vous parler en détail des nombreux endroits où nous avons passé de bonnes nuits (le haut de
Korça, les abords de Sarranda, ...) mais un lieu me fait particulièrement rire. Il s'âgit d'un petit trou en bord de route qui
jouxte une église orthodoxe. Enfin, on croyait que c'était une église parce qu'il s'âgit de la future plus grosse
académie orthodoxe des balkans et d'Europe de l'Est. Bref, nous arrivons, et nous sommes interpellés par
un homme sortant du monastère. Ni une ni deux, nous foncons avec mon père voir ce que le local veut. Il voullait parler et savoir
d'où nous étions. Puis un de ses amis arrive en voiture et descend remplir des bouteilles d'eau, plus la sienne, dans la coulée de
ruisseau que nous apercevions (pleine d'algues). Le gardien boit de l'eau, puis me la tend. Piégé, je la prend, boit une gorgée et
la lui rend me disant me suis encore fait avoir mais le gardien l'a tend alors à mon père qui m'imite. S'en suit une discussion
avec le dit ami qui en réalité fut grec et qui voullait nous inviter au bar ... Le plus drôle dans cette histoire est que seule ma
mère, qui n'avait pas bu d'eau, fut malade le lendemain.
Sarranda
sens giratoire dans la ville, la plage
La côte ionienne
Cette partie de l'Albanie est, sans aucun doute, la partie la plus visitée du pays. A en croire les locaux, les gens passant en
Albanie, ne viennent que pour les plages ionniennes et Tirana. Il faut avouer que leurs plages n'ont rien à voir avec celles de la mer
adriatique tellement l'eau est d'un bleu agréable et le sable propre. Le seul inconvénient provient de la route. En effet, la route est
un peu, chaotique, contient de très nombreux nids de poules. Toutefois, ceux qui racontent que c'est infranchissable, insurmontable, terrible
pour les nerfs tellement c'est dangeureux feraient mieux de l'emprunter au moins une fois. Il est vrai que c'est fatiguant, mais ceci est du au fait
que la route est dans un état qui n'est pas neuf, mais aussi à la chaleur, aux grecs qui ont tendances à se prendre pour Schumi.
En dehors de cela, c'est un régal pour les yeux, pour les oreilles, et aussi pour le corps tellement l'eau est bonne. Le seul regret que nous
avons eu concerne la dernière plage avant de passer le col en direction de Vlorë. Imaginé une plage sans personne, avec des
couleurs plus qu'attrayantes et un ... chemin de terre comme accès. En tout cas, je n'aurais pas tout perdu car j'aurais eu le plaisir de
gouter aux plages de Borsch, Vuno et Himara avant de passer le col.
Vlorë
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Fier, Appollonia
Le site d'Appollonia est un site archéologique de la période grec qui jouxte la ville de Fier. Cette ville ne fut qu'une
ville de passage mais nous a surpris par sa mosquée à deux minarets et ses banques ouvertes le samedi à 17h30. En dehors de cela,
rien ne nous a marqué. Le site d'Appollonia est un site assez neuf à 30 minutes maximum de la ville et est toujours en chantier, en
témoigne l'arrivée d'un européen en mission (un germanophone je dirais) sur le site. Sur le parking, nous avons trouvé
deux couples de français qui y avaient été aussi. Ils eurent les mêmes réflexions que nous, c'est à dire
que c'est dommage que le site soit si peu entretenu car cela pourrait être tout simplement grandiose. C'est là que nous avons
rencontré le vrai "beauf parisien" (le genre de personne bcbg qui prennent les gens pour de la grosse m****). Comme il se faisait tard, nous
avons décidé de passer la nuit sur le parking pour aller à la plage le lendemain matin. Lorsque nous sommes allés à
la plage, nous sommes partis de suite. En effet, malgré le nombre de personnes qui y étaient, de nombreux bunkers reposaient dans l'eau,
laquelle n'était pas des plus ... euh ... bleu.
Berat
Berat fut la dernière ville que nous ayons visitèté avant de prendre le chemin du retour (enfin, d'aller chercher nos
souvenirs à Kruja). Comme à l'accoutumée, la ville possède une énorme citadelle qui n'a jamais éé prise
mais un des principaux centres d'intérêt de la ville est son surnom: la Ville aux mille fenêtres. Ce nom lui colle comme un gant
car, étant traversée par un fleuve (qui a; dit à sec !!!) et se trouvant encaisée, une partie de la ville est construite
à flanc de la colline avec des maisons entièrement vitré. En dehors de cela, la ville ne m'a pas pas particulièrement marquée.
Mais il y a toujours des petites anecdotes à raconter dessus et sur ses habitants de Berat. La première concerne la religion. Comme je l'ai dit
à maintes reprises, les albanais n'étalent pas leur vies religeuses aux yeux de tout le monde et son super courtois. Berat, possède cinq (ou plus)
mosquées et une église orthodoxe. Après une bonne nuit de sommeil, nous nous dirigions vers la citadelle, et devant quoi passons-nous? Une
mosquée, bien sûr. Comme elle était jolie, nous la prenons en photo. C'est à ce moment-là que, sorti de nulle-part, un albanais
nous fit comprendre qu'il serait bon de prendre en photo l'église qui siégeait en face. D'autres anecdotes sont croustillantes comme l'histoire des
roumains, des byreks (miam-miam), des cartes postales (Shqptare Postäre), celle du bar, ou celle de l'hôtel. Bref, une fois de plus il y a
trop d'anecdotes à écrire dans si peu d'espace. Nous coucherons le soir sur une plage surpeuplée mais à peine propre au sud
de Durrës où nous aurons l'agréable surprise d'entendre, une fois la nuit tombée, des chants tradiotionnels albanais ponctués
d'acclamations et de bière (note: nous aurons mis 1h30 pour parcourir les 11kms de piste/route entre la plage et la route principale).
Shköder
Il s'âgit sans doute de la ville que j'ai le moins apprécié mais en même temps nous n'avons fait qu'y
passer. On voit que le temps ne couvre pas toutes les blessures de la politique de Hoxca et surtout que le nord n'a pas du avoir une belle vie.
En témoigne les avenues avec les nids de poule ou encore la déviation pour aller au poste de Hani I Hoti qui a été
très crispante et ceci du au fait que cette déviation est terreuse, boueuse, chaotique et pleine de flotte. Mais quand on sort de
la ville tout s'améliore. On roule, certes, à 30 kms/h de moyenne mais on a le temps de déguster le coucher de soleil sur
le lac de Shköder, sur les montagnes nues ainsi que sur les plaines jaunes cachant les bunkers. C'est à ce moment qu'on se dit "Le
voyage touche a sa fin" sans une petite pointe d'amertume. La route est rugueuse, et les villages traversés sont marqués par
l'effort de reconstruction visant à masquer certaines périodes. Au hasard, on trouve des anciennes maisons où ne subsistent
que les murs et la charpente, ou encore des églises orthodoxes qui dominent les rares mosquées. Nous apercevons le poste, le
périple albanais touche à sa fin.
Hani i hoti
Une fois la route finie entre Shköder et le poste de la dogana effectuée, qui aura durée tout de même
deux heures et demi (65 kms), nous avancons vers le poste albanais. Le douanier prend nos passeports, notre carte grise, ainsi que notre
justificatif de passage. Puis il nous regarde avec un grand sourire et nous demande "Albania OK?". Tu parles que c'est ok, on le lui fait
d'ailleurs comprendre que nous avons apprécié son pays. S'en suit une discussion autour de notre chemin, de nos impressions dans
un mélange de gestes, d'allemand anglicisé qu'il ne compris pas. Malgré cette bonne ambiance, il nous fait comprendre
que nous devons aller nous acquitter des droits de séjour auprès de la custom. Après avoir fait rire le douane (on s'avait
pas trop où c'était), nous payons 2 euros !!! C'est bien loin des sommes données dans certains guides et sur certains
sites. Je ne ferais pas trop de commentaires sur la Custom car à part le fait que cela n'a pas l'air d'être l'amour entre la Dogana
et la Custom (qui fait police fiscale, voir politique, ...). Bref, nous quittons à ce moment l'Albanie et rentrerons une heure plus tard
au Montenegro, les douaniers du Crno Gora ayant envie de faire patienter tout le monde. Un voyage prend fin en même temps que les
aprioris, tandis qu'un autre commence ...
Pour conclure
De ce séjour en Albanie, je retiens le regard des gens quand vous leur faites comprendre que vous n'allez pas
en Grêce mais que vous venez visiter leur pays. Ils sont simplement ravis que d'authentiques étrangers
s'intéressent à eux (malgré tout on a croisé un boulet venant de Paris qui nous a bien pris la tête). Les albanais que
j'ai eu la chance de rencontrer ont toujours essayé de nous aider et n'ont jamais eu de réticence à
parler d'eux. Ils sont accueillants, bienveillants, travailleurs et habitent un pays qui est, je dois l'admettre, très beau.
Je pourrais vous parler des Albanais et des bons côtés de l'Albanie pendant des heures avec passion,
mais pour faire une bonne critique il faut savoir parler de points plus fachant. Bien qu'ils soient propres en permanence,
ils ne peuvent s'empêcher de jeter à même le sol leurs dé quelqu'ils soient. Malgré tout,
nous avons compris leurs gestes. Imaginez que vous vivez dans un pays fermé où vous récupérez
tout ce que vous pouvez car tout peut manquer; soixante ans plus tard, le régime tombe et le pays s'ouvre à la
modernisation. Pourquoi garder un sac plastique alors qu'ils sont gratuits? Avant, leurs ordures étaient biodégradables
et personne ne leur dit que celles-ci ne le sont pas, que feriez-vous?
Malgré ce point noir, je ne saurais que vous conseiller d'y aller et de voir par vous même ce pays, d'y manger une soupe
au yaourt ou un byrek (enfin tout est bon), de boire une Tirana (ou du vin) et de rencontrer ses habitants.
Mirupafshim, Faleminderit Shqiptare.